Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP

Médias

Un principe important pour nous : une communication continue et franche avec les médias. C’est pourquoi nous donnons régulièrement des informations à propos de nouveautés et d’événements importants sous forme de communiqués, de prises de position ou de conférences.

Coordination dans le domaine des médias

Notre Chargée de Communication, Alexia Hungerbühler, se tient très volontiers à votre disposition pour la coordination dans le domaine des médias, soit au numéro de tél. 041 367 21 28 resp.  079 377 38 53, soit à l'adresse a.hungerbuehler@fsfp.org.

Johanna Bundi Ryser
Présidente de la FSFP
E-Mail / Tel. 079 609 50 90

Max Hofmann
Secrétaire général de la FSFP
E-Mail / Tel. 076 381 44 64

 

Communiqués de presse

2024

08.04.2024 La Swiss Football League (SFL) doit prendre ses responsabilités

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Communiqué de presse

FSFP - Lors du match de football du samedi 6 avril 2024, opposant le Servette FC (SFC) et le Football Club Zurich (FCZ), de très violents affrontements ont eu lieu à Genève avant et après le match, au cours desquels des policiers ont été gravement agressés. La FSFP condamne fermement ces agressions. La FSFP s'étonne également que ni le FCZ ni la SFL ne condamnent ces dernières violences. Le Servette FC regrette certes les incidents, mais ne les condamne pas. 

Ces dernières semaines, les débordements après les matchs de football se sont multipliés. La FSFP demande à ce qu'en enfin la SFL assume ses responsabilités et mette en œuvre toutes les mesures possibles. Les sanctions doivent être appliquées. Avec le modèle en cascade, il existe des possibilités qui doivent maintenant être appliquées de manière conséquente. Il faut des mesures concrètes contre la violence des supporters, contre la violence croissante lors des matches de football et aussi contre les dommages à la propriété et les infractions à la loi sur les explosifs, afin que ces délits puissent être endigués. 

Les clubs et la SFL discutent depuis des mois sans résultat, il est temps d'agir. Il ne faut pas détourner le regard uniquement pour garder ses propres supporters de bonne humeur. Ni les spectateurs pacifiques, ni les forces de sécurité, ni les policières et policiers ne doivent être blessés pendant les matches de football et subir de quelconques violences.

 

22.01.2024 Prise de position de la FSFP sur l’initiative pour une 13e rente AVS

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Communiqué de presse

FSFP - Loyers, primes des caisses-maladie, denrées alimentaires : tout est plus cher. Mais les rentes ne suivent pas. Or quiconque a travaillé toute sa vie et cotisé à la prévoyance vieillesse mérite une rente décente. C’est pourquoi l’heure est venue d’introduire une 13e rente AVS. Elle améliorera la situation des retraité-e-s actuels et futurs.
Les hausses de prix frappent de plein fouet les retraité-e-s qui ont des rentes modestes, parmi lesquels on trouve de très nombreuses femmes. Pour elles, une 13e rente AVS est particulièrement importante, car l’AVS est la seule forme de prévoyance à laquelle tout le monde a droit. Et seule l’AVS reconnaît le travail
d’assistance non rémunéré fourni principalement par les femmes. Pour les couples mariés, dont la rente est plafonnée, et pour les parents qui ont élevé des enfants, la 13e rente apporte une amélioration concrète, rapide et bienvenue.

Le Bureau Exécutif de la FSFP a décidé à l'unanimité de soutenir cette initiative importante pour la protection de nos retraités.

Parallèlement, la FSFP s'oppose fermement à l'initiative des Jeunes Libéraux-Radicaux Suisse qui demandent une augmentation de l'âge de la retraite à 66 ans pour les deux sexes et, par conséquent, une adaptation de l'âge de la retraite à l'espérance de vie. Les policières et les policiers exercent un métier très exigeant qui les met souvent dans les pires situations. La FSFP s'engage déjà pour la possibilité d'une retraite facilitée qui tienne compte des difficultés du métier. Cette initiative favorise tout le contraire et ne doit en aucun cas être soutenue.

2023

18.12.2023 La FSFP salue les sanctions dans les stades de football

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Communiqué de presse

FSFP – En raison du fait qu'il y a à la fois un manque de personnel dans la police et une augmentation de la violence contre les policières et policiers lors des matchs de football, la FSFP salue les sanctions conséquentes prises en Suisse romande. Concrètement, un groupe de travail des autorités chargées de délivrer les autorisations, composé entre autres de représentants des cantons, des villes, des forces de police, de la Swiss Football League (SFL) et des clubs, est enfin intervenu et a mis au point un système en cascade. Ce système prévoit soit la fermeture de certaines tribunes, soit même la fermeture de tout le stade au public.
La FSFP regrette, tout comme le groupe de travail, que les supporters de football qui assistent à un match avec des intentions pacifiques soient ainsi pénalisés. Cependant, la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police salue le fait que des mesures soient enfin prises et que les sanctions soient appliquées de manière conséquente. La protection des policières et policiers suisses est une priorité pour la FSFP. Le manque important de personnel dans les corps de police se fait particulièrement sentir lors des interventions lors d'événements sportifs. Pendant trop longtemps, les responsabilités ont été repoussées d'un côté à l'autre ; quelqu'un a enfin le courage de sévir. 

La FSFP appelle le reste de la classe politique et les clubs de football à se joindre aux mesures prises en Suisse romande et à les mettre en œuvre.
 

07.11.2023 18e Forum «Sécurité intérieure» FSFP

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Communiqué de presse

FSFP - La Suisse manque de milliers de policiers et policières. Ce problème hante la FSFP et les corps de police depuis longtemps. Malgré les efforts faits, il n'est facile pour personne de combler les lacunes. Chaque région, qu'elle soit cantonale ou communale, connaît ses problèmes et doit gérer ses ressources au mieux. Mais en général, le constat est le même : il est difficile de recruter le personnel nécessaire, y compris pour remplacer les départs.

Il y a donc de nombreuses questions en suspens: comment rendre cette belle et intéressante profession plus attrayante ? Quels sont les aspects à privilégier en matière de rémunération, de retraite, de temps de travail et autres ? Toutes les tâches effectuées par le policier font-elles partie de son champ d'action ? Le profil professionnel du policier correspond-il aux tâches et aux compétences qui sont exécutées? Les conditions de recrutement sont-elles encore adaptées à notre époque? Que fait-on pour nous rapprocher de la jeune génération ?

Le 7 novembre, les personnes citées ci-dessous ont passé en revue la problématique de leur point de vue

La commandante Sylvie Bula a parlé des défis auxquels la police cantonale vaudoise est confrontée pour recruter du personnel et le garder. Elle a également expliqué sa vision de l'avenir de la police vaudoise.

Le nouveau conseiller national bernois, Reto Nause, est convaincu que ses collègues politiques doivent se ranger derrière la police. Il a reconnu qu'avec la configuration actuelle, les forces de police atteignent leurs limites et que cela se ressent jusqu'à la base.

Selon Nadine Vögeli, il faudrait allouer plus de ressources pour que la prévention soit à nouveau possible. Car la prévention permet d'économiser de l'argent à moyen et à long terme. Ces ressources doivent être allouées à long terme, car le recrutement prend du temps.

La cofondatrice de Zeam, Yaël Meier, a montré dans son exposé les thèmes qui préoccupent la génération Z et a donné quelques conseils sur la manière dont les corps de police devraient se présenter à leur génération. Elle a cité comme exemples positifs la police cantonale d'Argovie, la police municipale de Winterthour et la police cantonale de Bâle-Ville. Avec leur présence sur les médias sociaux, ils sont sur la bonne voie.

Le vice-président de la FSFP, Emmanuel Fivaz, a présenté les principaux résultats du sondage de la FSFP sur l'attractivité du métier de la police. L'enquête a été remplie par environ 7600 membres de la FSFP, c'est-à-dire les policières et policiers suisses. Les principaux problèmes qui se sont dégagés sont la thématique des bas salaires, le manque d'estime au sein du corps de police, le manque d'estime de l'extérieur envers la police et le difficile équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Le simple fait que le taux de réponse ait été aussi élevé montre que le sujet préoccupe et intéresse beaucoup le monde de la police.

Intervenant(e)s

  • Sylvie Bula, Commandante de la police cantonale vaudoise
  • Yaël Meier, Co-fondatrice Zeam
  • Reto Nause, Conseiller national, Directeur de la sécurité, de l’environnement et de l’énergie de la ville de Berne
  • Nadine Vögeli, Présidente de l'association de la police cantonale de Soleure et députée au Grand Conseil de Soleure
  • Le vice-président de la FSFP, Emmanuel Fivaz, présentait les résultats du sondage de la FSFP sur l'attractivité du métier de policier. Environ 7600 membres ont participé à l’enquête.

Nombre de participants : environ 160

Groupe cible: policières et policiers, membres des organes de la Fédération suisse des fonctionnaires de police FSFP, femmes et hommes politiques cantonaux et nationaux, mais aussi tous les particuliers intéressés par le sujet ou la politique en général.

2022

13.12.2022 Position de la FSFP sur le manque de personnel dans la police

 

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Communiqué de presse

Position de la FSFP sur le manque de personnel dans la police FSFP – C'est avec une grande inquiétude que la FSFP suit les informations qui paraissent presque
quotidiennement sur le manque de personnel dans le paysage policier suisse. Presque tous les jours, la fédération est contactée pour savoir quelles sont les conséquences de cette situation sur la sécurité intérieure en Suisse. Outre la sécurité, la Fédération se pose plutôt la question de l’impact de la situation sur ses membres, à savoir la motivation et la charge de travail des policières et des policiers. 

La fédération est convaincue que seules des adaptations structurelles au sein des corps et un soutien de la part des politiques permettront d'obtenir des améliorations durables. Concrètement, cela signifie que la FSFP propose les solutions suivantes :


Politique
• Améliorer les conditions de travail en général, par exemple en augmentant les salaires, afin que la profession de policier ne soit pas désavantagée par rapport à d'autres professions, notamment par rapport à ceux du secteur privé
• Investir dans la police afin de pouvoir recruter le personnel manquant
• Reconnaître et assumer les conséquences des décisions prises. La mise en œuvre de cellesci est liée à des dispositions pénales que la police doit appliquer. Pour cela, il faut des ressources qui doivent être créées parallèlement à la décision
• L'admission dans les écoles de police doit être analysée de manière fondamentale afin de ne pas perdre de bons éléments à cause d'anciens modèles de recrutement


Corps de police
• Les conditions d'admission pour les aspirants/tes sont parfois obsolètes et doivent être evues afin de faciliter l'admission à l'école de police
• Promouvoir le travail à temps partiel, tant pour les hommes que pour les femmes
• Créer une culture de l'estime afin que les collaborateurs soient et restent loyaux envers leur employeur
• Créer une culture de l'erreur saine et professionnelle afin d'améliorer le climat de travail et la confiance mutuelle
• Mettre en place une stratégie d’image de marque de l’employeur cohérente afin de créer une image moderne et durable de la profession de policier et de l'employeur
• Promouvoir les carrières féminines au sein de la police. Ce potentiel doit être pleinement exploité


Le personnel
• Les collaboratrices et collaborateurs doivent être ouverts au changement, par exemple aux nouveaux modèles de temps de travail, aux nouvelles structures de direction ou aux développements technologiques
• Agir de manière active, constructive et proactive avec les employeurs afin de construire du nouveau à partir de la base
 

24.06.2022 96e Assemblée des délégués de la FSFP

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Communiqué de presse

FSFP - Les 23 et 24 juin 2022, quelque 220 policiers et policières de toute la Suisse se sont réunis pour la 96e Assemblée des délégués de la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP. À cette occasion, la présidente en exercice Johanna Bundi Ryser a été réélue pour un nouveau mandat. Emmanuel Fivaz a également été réélu à son poste de vice-président. Les membres du Bureau exécutif Sébastien Gerber et Roger Huber ont également été confirmés. La FSFP a accueilli le Tessinois Ivano Bodino et le Zurichois Gerhard Schaub en tant que nouveaux membres du Bureau exécutif. Ils remplacent Michele Sussigan et Beat Frei, qui quittent le BE pour des raisons personnelles, respectivement parce que la durée maximale du mandat a été atteinte.


Le conseiller d'État zurichois Mario Fehr, la conseillère nationale Priska Seiler Graf et la conseillère municipale de Kloten, Gaby Kuratli, ont participé en qualité d’invités et ont transmis des messages de bienvenue. Lors de la journée thématique du 24 juin 2022, la Fédération a eu le plaisir d'accueillir cinq intervenants de Suisse et de l'étranger sur le thème Silence, on tourne : la police face aux caméras. De nos jours, tout le monde se sent obligé de filmer dans toutes les situations de la vie et de rendre les vidéos publiques, sans même se soucier de savoir si cela est autorisé. Mais que peuvent faire les policiers et policières lorsqu'ils sont filmés lors de leurs interventions ? Est-ce légal et où se situent les limites ? Il va sans dire que cette situation est désagréable.
Lors de la journée thématique de l'Assemblée des délégués 2022 de la FSFP, on s’est penché notamment sur les questions suivantes : dans quelle mesure les collègues peuvent-ils se protéger, qu'est-ce qui relève de la compétence de l'employeur en matière de devoir d'assistance et jusqu'où s'étend le bras de la Justice lorsqu'il s'agit de la protection de la personnalité ? Les moyens auxiliaires qui peuvent être utilisés dans certaines circonstances et qui sont peut-être utiles dans les relations avec les personnes qui filment les interventions de la police ont également été discutés.


Intervenants

  • Christian Scherf, Directeur général Axon Public Safety Germany SE
  • Peter Smets, Président de la Fédération européenne des syndicats de police (EU.pol), vice-président régional VSOA-SLFP, police Belgique
  • Mark Burkhard, Président de la Conférence des commandants des polices cantonales de Suisse (CCPCS) et Commandant de la police de Bâle-Campagne
  • Andrea Pagani, Procureur Général du canton du Tessin
  • Lena Scheurer, Avocate Bracher & Partner


Christian Scherf a parlé de ses expériences dans d'autres pays et des technologies et appareils qui y sont utilisés avec succès. Lui aussi observe une augmentation de la violence à l'égard des policiers et des policières et fournit à cet effet des outils techniques. Peter Smets défend le point de vue du syndicat et donc de l'employé. Pour lui, il est clair que filmer des policiers et des policières pendant leurs interventions est difficile pour eux en tant que particuliers. La grande question est la suivante : qu'adviendra-t-il plus tard des enregistrements ? Une publication sans autorisation correspondante doit être punissable et faire l'objet de poursuites judiciaires.
Même son de cloche chez Mark Burkhard : selon lui, il est important que tous les membres de la police bénéficient d'une protection juridique en cas de violation de leurs droits de la personnalité. En principe, il est favorable à l'utilisation de bodycams, car elles ont un effet de désescalade.
Le point de vue d'Andrea Pagani sur les moyens techniques - comme les bodycams - est de nature pratique, car ils permettent de reconstituer plus facilement le déroulement des faits. Un film peut fournir des informations immédiates et indubitables sur les événements.
Lena Scheurer, avocate, estime que les conséquences de l'utilisation de bodycams par les policiers sur le droit du travail ont été peu prises en compte jusqu'à présent. En effet, lorsqu'il s'agit de faire valoir les droits de la personnalité, les personnes concernées se retrouvent devant les tribunaux en tant que personnes privées.


Nombre de participants: environ 220

Groupe cible: policières et policiers, membres des organes de la Fédération suisse des fonctionnaires de police FSFP, femmes et hommes politiques cantonaux et nationaux, mais aussi tous les particuliers intéressés par le sujet ou la politique en général (journée thématique).
 

 

11.04.2022 Position de la FSFP sur la reprise du règlement de l’UE relatif au corps européen de gardefrontières et de garde-côtes

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Communiquè de presse

FSFP – Le 15 mai 2022 aura lieu la votation populaire sur la "Reprise du règlement de l'UE relatif au corps européen de garde-frontières et de garde-côtes". Le Conseil fédéral et le Parlement recommandent d'accepter ce projet. Un référendum a toutefois été lancé contre cette décision.


La Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP soutient le projet du Conseil fédéral. La FSFP estime qu'une éventuelle exclusion de la Suisse de la coopération Schengen/Dublin aurait des répercussions négatives sur le travail des forces de police. La police a besoin d'échanger des informations avec d'autres nations et de garantir les documents et le transfert de connaissances
pour les enquêtes. Par exemple, l'accès au système d'information Schengen (SIS II) et au système d'information sur les visas (VIS). Une exclusion de ces coopérations constitue un obstacle au travail de la police, fait reculer le travail de la police suisse et affaiblit la sécurité intérieure. L'inclusion de la police suisse dans la coopération dans le cadre de Schengen/Dublin favorise un travail professionnel, efficace et international.


Nous sommes convaincus que l’élargissement et le maintien de Frontex permettront d'améliorer la coopération policière transfrontalière commune et de continuer à offrir davantage de sécurité à la Suisse.
 

2021

03.06.2021 Le Conseil national donne un signal: oui au durcissement des peines dans le cadre de l’art. 285 CP

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Communiqué de presse

FSFP – Le 2 juin 2021, le Conseil national a discuté du dossier d’harmonisation des peines. À cette occasion, il a notamment repris le durcissement envisagé pour l’art. 285 CP.

La Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP se réjouit que les membres du Conseil national aient reconnu, par 134 voix contre 48, la nécessité de mieux protéger l’ensemble des autorités et des fonctionnaires. «Après plus de dix ans de travail, nous sommes soulagés d’apprendre que le Conseil national répond désormais à cette attente importante pour nos collègues», indique Max
Hofmann, Secrétaire général de la Fédération. Il ajoute: «Dorénavant, des peines plus lourdes pourront être prononcées à l’encontre des personnes qui menacent ou agressent physiquement des policières ou des policiers ou d’autres fonctionnaires dans l’exercice de leurs fonctions».

La FSFP est heureuse qu’une peine pécuniaire ne puisse désormais plus être infligée que dans les cas les moins graves. Pour tous les autres délits violents, il sera donc nécessaire de prononcer clairement une peine privative de liberté. «Il est important de souligner que les personnes qui menacent ou agressent physiquement une policière ou un policier attaquent concrètement et directement l’État. Cela ne peut pas être considéré comme une broutille, mais doit être puni avec la rigueur voulue», estime Max Hofmann, qui souligne: «Notre travail de lobbying doit désormais se poursuivre. Nous devons maintenant convaincre le Conseil des États que ces adaptations sont absolument nécessaires afin que la justice dispose d’un instrument adapté à notre époque et à la situation actuelle. Nous sommes fermement convaincus qu’une application correcte de cette nouvelle norme permettra d’obtenir de
meilleurs résultats que selon la pratique actuelle».
 

 

05.05.2021 Position de la FSFP sur les mesures policières de lutte contre le terrorisme (MPT)

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Communiqué de presse

FSFP – La Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police approuve la nouvelle base légale de lutte contre le terrorisme (MPT) proposée par le Conseil fédéral et le Parlement.

Ces modifications permettent aux autorités de poursuite pénale d’effectuer un travail préventif pour lutter contre le terrorisme. Les nouvelles mesures constituent un outil important et complémentaire pour la protection de la population suisse. Plusieurs événements tragiques survenus ces dernières années ont montré que le terrorisme existe bel et bien en Suisse aussi. Avec les moyens nécessaires mentionnés dans ce projet de loi pour lutter contre les actes terroristes, ils auraient éventuellement pu être évités.

La FSFP sait que la sécurité absolue n’existe pas. Ces dernières années, la Suisse a renforcé avec prudence, et étape par étape, son arsenal d’instruments pour lutter contre le terrorisme. Les nouvelles mesures policières complètent ces instruments sur la base des incidents de ces dernières années et de l’actuelle situation en matière de politique de sécurité.

La police a besoin d’une définition claire des bases légales pour pouvoir effecteur son travail
correctement et conformément à la loi. C’est le cas avec la nouvelle loi.
 

22. 03. 2021 Statistique policière de la criminalité 2020

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Communiqué de presse

Statistique policière de la criminalité (SPC); rapport annuel 2020

Nouveau recul des infractions pénales – Important volume de travail
pour imposer le respect des mesures liées au COVID


Le nombre d’infractions au Code pénal a de nouveau diminué en Suisse en 2020. La diminution comparativement à l’année précédente est de plus de 2%. Pendant la période de situation extraordinaire décrétée par le Conseil fédéral pour combattre la pandémie de COVID-19, de la mi-mars à la mi-juin, le recul des infractions pénales a atteint 21% en comparaison à la moyenne de la même période des années précédentes (2017-2019). Simultanément, l’application des mesures liées au coronavirus a généré un important volume de travail pour les corps de police.

Mark Burkhard, nouveau président de la CCPCS, résume 2020 ainsi: «cette année aura été mouvementée et chargée pour les organes de police suisses». L’application des mesures de lutte contre le COVID
a mis à rude contribution les corps de police de toute la Suisse et a nécessité un intense engagement du personnel. «Il ne faut ni sous-estimer ni négliger ce volume de travail, qui n’apparaît généralement pas dans des statistiques des infractions pénales», ajoute Mark Burkhard. L’évolution de la statistique policière de la criminalité est, dès lors, d’autant plus réjouissante: en 2020, les autorités policières cantonales ont relevé et annoncé à l’Office fédéral de la statistique 421’678 infractions au Code pénal, ce qui représente un recul de 2.4%. Le nombre d’infractions pénales enregistrées diminue ainsi pour la huitième fois consécutivement.

Poursuite de la diminution des infractions contre le patrimoine – Niveau historiquement bas des vols par effraction

Le nombre d’infractions contre le patrimoine a de nouveau diminué en 2020 (-3.9%) pour atteindre un total de 274’953, ce qui est la valeur la plus faible depuis l’introduction de la nouvelle SPC en 2009. Les vols par effraction se situent à un niveau historiquement bas, avec 24’010 cas l’année passée (-14.1%). Pendant la période de situation extraordinaire, ce sont principalement les vols par effraction concernant les privés qui ont fortement diminué (-62%). «La pandémie de COVID-19 a certainement contribué à cette évolution», déclare Mark Burkhard. «Les gens étaient beaucoup plus présents chez eux en raison de l’obligation de travailler à domicile».

Légère augmentation du nombre d’infractions de violence et d’infractions pénales dans le cadre de la violence domestique

Le nombre d’infractions de violence a augmenté de 3% en 2020. Les infractions de violence grave, principalement, ont connu une claire augmentation par rapport à l’année précédente pour atteindre 1’688 dénonciations (+8.9%). Les augmentations concernent principalement les homicides (+22.2%, tentatives incluses), les viols (+5%) et les lésions corporelles graves (+5%). Une légère augmentation de la violence domestique a également été constatée. En 2020, 20’123 infractions pénales ont été enregistrées au total, soit une augmentation de 2.3% (2019: 19’669). De la mi-mars à la mi-juin, le nombre de cas de violence domestique a augmenté de 5 % par rapport à la moyenne de la même période des années précédentes (2017-2019). Le nombre de cas de «violence ou menace contre les autorités et les fonctionnaires» s’est situé à un niveau encore jamais atteint: avec 3’514 infractions pénales, soit une augmentation de 8.1% comparativement à l’année précédente, le nombre de dénonciations a été le plus élevé des 10 dernières années.

Criminalité numérique: première saisie de données chiffrées

L’année passée, toutes les infractions pénales commises dans l’espace numérique (réseaux de télé-communications et Internet) ont été saisies pour la première fois sous le titre de la criminalité numérique (ou cybercriminalité). Il ne s’agit pas d’une nouvelle forme de criminalité mais d’infractions pénales incluant une composante numérique. 24’389 infractions pénales, au total, ont été enregistrées l’année passée. Une grande partie des cas concerne la «cybercriminalité économique» (84.2%), qui est suivie des «infractions contre l’intégrité sexuelle commises dans le cyber espace» (10.7%) et des «atteintes à la réputation et comportements déloyaux dans e cyber espace » (5.1%). «On constate malheureusement que des criminels exploitent régulièrement des situations difficiles ou d’insécurité pour en tirer profit, ce qui est également le cas actuellement», déclare Mark Burkhard. «Les corps de police suisses ont réagi tôt à cette évolution et ont déjà diffusé des messages de prévention idoines via leurs canaux d’information. Les organes de police utilisent par ailleurs leur réseau national de soutien aux enquêtes dans la lutte contre la criminalité informatique (NEDIK), spécialisé dans ce domaine». Il reste
cependant beaucoup à faire en relation avec la cybercriminalité. Mentionnons, par exemple, l’absence de bases légales d’une base de données nationale des enquêtes portant sur la cybercriminalité, la situation tendue en matière de personnel qui règne dans certains corps de police, de même que des demandes d’entraide internationale fastidieuses ou restant sans réponse.

Renseignements: Communication de la CCPCS: media@kkpks.ch ou téléphone 031 512 87 25
 

 

20.01.2021- Position de la FSFP sur l'e-ID

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Communiqué de presse

FSFP – La Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP salue dans son principe l'idée de l'e-ID et donc l'utilisation simplifiée de certains services sur Internet. À l'ère de la numérisation, de telles étapes sont inévitables et justes. La Suisse ne doit pas prendre du retard dans ce domaine.

La FSFP considère par contre la commercialisation de la gestion comme étant un obstacle majeur. C’est une des raisons du référendum. La FSFP est d'avis que le traitement des données de l'e-ID appartient à l'État. Pour des raisons de sécurité et aussi parce qu'il s'agit là d'une tâche régalienne. Il s'agit en fin de compte de la responsabilité de l'État.

Que se passe-t-il lorsque les données des utilisateurs qui sont en possession d’entreprises privées disparaissent, sont volées ou supprimées ? Qui assumera la responsabilité et rendra des comptes ?

La FSFP soutient le concept de base d'une e-ID, mais à la condition que les données restent aux mains de l'État.

2020

23.09.2020 Via sicura – Échange d'idées entre le monde politique et les organisations feux bleus

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Lucerne 23 septembre 2020

FSFP - Lors de la session d'automne 2020 du Parlement, l’intergroupe parlementaire Police & sécurité et une délégation de la Fédération suisse des sapeurs-pompiers ont invité les parlementaires à un échange d’idées sur les dispositions de Via sicura. Ensemble, ils ont expliqué les incertitudes principales que contient Via sicura.

Moins de morts et de blessés sur les routes suisses, tel était et reste l'objectif des mesures Via sicura. Les corrections apportées à la législation sur la circulation routière LCR étaient et sont sans aucun doute un pas dans la bonne direction. Malheureusement, cependant, il existe encore une grande incertitude parmi les organisations feux bleus en ce qui concerne le comportement à avoir pendant les courses d'urgence, situation qui a été aggravée par la pratique actuelle du Tribunal fédéral - même après la modification apportée à l'art. 100.4 LCR en 2016. La question urgente se pose maintenant de savoir si l'article de la LCR en question a toujours un sens sous cette forme.

La séance d'information de l’intergroupe parlementaire Police & sécurité et de la délégation de la fédération suisse des sapeurs-pompiers a permis de démontrer aux politiciens la signification précise et le type de contraintes que le changement de législation a entraînés.

En tant qu'intervenants, M. Laurent Wehrli, conseiller national PLR vaudois et président de la Fédération suisse des sapeurs-pompiers, et M. Damian Meier, commandant de la police du canton de Schwytz et membre de la CCPCS, ont présenté leur avis d’experts des organisations concernées.

En collaboration avec les organisations feux bleus, l’intergroupe parlementaire Police & sécurité s'emploie à faire en sorte que les dispositions Via sicura soient modifiées afin que les policiers et tous les autres membres des organisations feux bleus puissent se concentrer sur leur vraie mission: protéger la population. On doit empêcher que les collaborateurs de ces organisations risquent une condamnation à une peine de prison simplement pour avoir fait leur travail.

09.06.2020: La violence et les menaces à l'encontre des agents de police pourraient être sanctionnées par des peines plus sévères à l'avenir

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Lucerne, 9.6.2020

FSFP – Lors de la séance du Conseil des États (session d’été) qui s'est tenue aujourd'hui, un débat a eu lieu sur le renforcement des sanctions pour les crimes commis contre les fonctionnaires et les autorités. La Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police est ravie de l'adoption du rapport minoritaire Engler (PDC / GR) sur la révision de l'article 285 CPS.

Même si, à première vue, cela semble être un détail juridique, à l'avenir, les tribunaux pourraient être en mesure de condamner des infractions plus graves à l'encontre de policiers. Il s'agit en particulier de la violence physique contre la police.

Dans la pratique et lors d'incidents passés, il a été démontré que les amendes n'ont que peu ou pas d'effet. Dans sa décision, la Commission des affaires juridiques du Conseil des Etats a exigé que les agressions physiques graves contre des policiers ne soient plus punies d'amendes mais d'emprisonnement. Outre le fait d’être plus juste, cette modification aura un effet dissuasif.

Ce dossier, qui est important pour tous les policiers et tous les autres fonctionnaires, va maintenant être soumis au Conseil national pour discussion et vote. En coopération avec le groupe interparlementaire Police & sécurité, la FSFP fera tout ce qui est en son pouvoir pour que le même résultat puisse y être atteint, avec les ajustements nécessaires. Le temps est venu d'adapter cette loi qui n'est plus à jour.

Par la suite, si le Conseil national suit également cette proposition, les tribunaux devront sanctionner ces infractions d’une nouvelle manière et ainsi mettre en œuvre les nouvelles dispositions. Ou, comme l'a bien dit la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter : " courage de prendre ses responsabilités ".

La FSFP continue de suivre ce dossier afin de s'assurer que les lois visant à lutter contre la violence à l'égard de la police soient appliquées de manière cohérente à l'avenir. Il est absurde que des personnes qui ont le devoir de protéger la population deviennent elles-mêmes des victimes, surtout lorsqu’elles ne font qu’exécuter leur travail.

 

Pour de plus amples informations :

En français et italien : Max Hofmann, Secrétaire Général de la FSFP, tél. 076 381 44 64 (photo / Rolf Weiss)

En allemand : Johanna Bundi Ryser, Présidente de la FSFP, tél. 079 609 50 90 (photo / Hans Peter Blunier)

23.01.2020: De nouveau des policiers blessés lors d’une manifestation anti-WEF

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Lucerne, le 23 janvier 2020

De nouveau des policiers blessés lors d’une manifestation anti-WEF

FSFP - Les émeutes du 22 janvier lors d’une manifestation anti-WEF autorisée en ville de Zurich démontrent que la violence contre la police fait malheureusement partie de la vie de tous les jours. « Nous n'acceptons pas que nos policiers soient gravement blessés lorsqu'ils effectuent leur travail, c'est-à-dire protéger la population », a déclaré la présidente de la Fédération Suisse Fonctionnaires de Police FSFP, Johanna Bundi Ryser. Les collègues sont de plus en plus gênés dans leur travail, voire blessés. La police est particulièrement visée pendant la durée du Forum économique mondial (WEF). Le monde entier a les yeux fixés sur son travail et il n’est pas possible qu’on l’attaque, en paroles ou physiquement, que ce soit avant, pendant ou après le WEF. Les blessures graves subies par des policiers montrent à quel point les manifestants étaient violents.

La FSFP en appelle une nouvelle fois aux politiciens pour que les fauteurs de troubles soient punis sévèrement et qu’ils assument les conséquences de leurs actes. Les policiers ne doivent pas être gênés dans leur travail et encore moins blessés. L'inertie du monde politique met en danger la sécurité de la police. La FSFP lutte sans relâche pour plus de droits et de sécurité pour la police depuis plus de dix ans. « Il est temps de traduire les mots en actes avant la mort d'un policier », a martelé la présidente de la FSFP.

Les rassemblements et les manifestations sont faits pour exprimer des opinions et non pour s’en prendre violemment à des personnes. Les policiers assurent la sécurité générale lors de tels événements. Des manifestants amateurs du chaos se servent de ce genre de réunion pour se livrer à des agressions. C'est fondamentalement faux. S’il est normal d'exprimer des opinions, en revanche ceux qui s’en prennent à des policiers doivent être punis avec la plus grande sévérité.

La FSFP souhaite aux collègues qui ont été blessés, peu ou plus gravement, lors de la manifestation anti-WEF à Zurich, un prompt et complet rétablissement suite à leurs blessures.

Pour de plus amples informations :

En français et italien : Max Hofmann, Secrétaire Général de la FSFP, tél. 076 381 44 64 (photo / Rolf Weiss)

En allemand : Johanna Bundi Ryser, Présidente de la FSFP, tél. 079 609 50 90 (photo / Hans Peter Blunier)

 

 

 

 

2019

15.10.2019: Le délinquant n’a pas hésité à risquer de tuer une policière !

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Lucerne, le 15 octobre 2019

VSPB – Une agente de police a été renversée et grièvement blessée le 14 octobre à Winterthour. Une autre policière a pu faire un saut de côté pour se mettre en sécurité puis a tiré sur le véhicule qui fuyait. Le délinquant, qui avait forcé le barrage routier avec une voiture volée, a pu être interpellé après une course poursuite. « La Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP est choquée et s’inquiète pour la collègue blessée », a déclaré la présidente de la FSFP, Johanna Bundi Ryser, qui a appelé à une peine exemplaire pour cet acte brutal et répréhensible.

« Toutes les policières et tous les policiers sont en pensée avec les collègues de Winterthour, car cela aurait pu aussi leur arriver » souligne Johanna Bundi Ryser qui rappelle de nouveau et de manière urgente que les cas de violence délibérée à l'encontre des fonctionnaires de police non seulement ne cessent d'augmenter mais aussi sont de plus en plus brutaux. La violence à l'encontre des policières et des policiers ne doit pas être tolérée. C’est pourquoi il est tout à fait inacceptable que les représentants politiques n’aient pas le courage d’aggraver enfin les peines prévues pour les actes de violence perpétrés contre les autorités et les fonctionnaires. La FSFP espère que la collègue blessée se remettra de cette attaque brutale sans séquelle et que l’auteur sera puni sévèrement. »

Depuis 2009, la FSFP appelle les politiciens à enfin faire quelque chose face à la montée de la violence à l'encontre des autorités et des fonctionnaires. En 2016, les deux conseillers nationaux Bernhard Guhl (PBD) et Marco Romano (PDC) ont présenté deux initiatives parlementaires demandant un durcissement de la peine prévue à l'article 285 du Code pénal. La Commission juridique du Conseil national a donné son accord en février 2018, par 20 pour et 5 contre, pour une aggravation de la peine. Depuis, la situation est au point mort, ce qui est incompréhensible dans ce dossier ! « Il est impératif que les responsables politiques prennent conscience de leurs responsabilités et traitent ces initiatives. Les policiers blessés ne peuvent assurer la sécurité, sans parler malheureusement des policiers morts. En tant qu'employeur, nous attendons de l'État qu'il s'acquitte enfin de son devoir de protection » souligne Johanna Bundi Ryser.

Pour de plus amples informations:

Johanna Bundi Ryser
Présidente de la FSFP
Tél. 079 609 50 90 / Photo (Rolf Weiss)

Max Hofmann
Secrétaire général de la FSFP
Tél. 076 381 44 64 / Photo (H.P. Blunier)

12.06.2019: Les policières et les policiers veulent avoir leur mot à dire dans la politique en matière de cannabis
04.03.2019: La police devrait-elle ralentir au lieu de poursuivre les criminels ?

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Lucerne, le 4 mars 2019

VSPB – Les policières et les policiers représentent l’État et, afin de rattraper les délinquants ou d’être sur le lieu d’intervention au bon moment, ils doivent parfois ne pas se conformer aux règles de la circulation. Pour ce faire, ils agissent avec la diligence requise et avec proportionnalité. Ils agissent ainsi parce que la population et les victimes comptent sur eux et leur font confiance. Cependant, les sévères jugements rendus ces derniers temps témoignent d'une grande méfiance à l'égard du pouvoir judiciaire. « Les policières et les policiers sont craintifs, ce n'est pas du tout bon pour la sécurité » s’offusque Johanna Bundi Ryser, présidente de la FSFP, et insiste : « Pour nous, ces jugements sont clairement inacceptables ».

Actuellement en Valais, un policier qui a conduit rapidement, feux bleus et sirène enclenchés, pour rejoindre l’autoroute, se retrouve devant le tribunal, alors qu’il était 02h48, qu’il n’y avait pas de circulation, que la nuit était claire et les conditions atmosphériques bonnes. L'objectif de l’intervention était de résoudre une situation de risque accru ou d'éviter un danger possible pour les automobilistes. Le policier a estimé que la situation pour laquelle il intervenait était dangereuse et urgente. Au cours de son intervention, il a été flashé. Il risque maintenant d’être condamné à 60 jours-amendes à CHF 100.- et 2 ans de sursis. D'autres arrêts récents vont dans le même sens.

La Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP critique vivement cette interprétation de la jurisprudence. « Si cette pratique est maintenue, la police sera dissuadée de faire son travail correctement », a déclaré Johanna Bundi Ryser, présidente de la FSFP, ajoutant : « Ces signaux sont très dangereux et sachant que des policiers risquent de faire l’objet d’un procès, ils réfléchiront à deux fois avant d’accomplir leur mission » ! Ceci partant du constat qu’ils pourraient eux-mêmes se retrouver en prison s’ils poursuivaient un délinquant. Le message pour les criminels est clair : si vous avez une voiture rapide, vous ne risquez rien, car, de toute façon, les policières et les policiers ne sont pas autorisés à vous poursuivre !

Affront envers les policières et policiers
« Les juges nous répètent sans cesse qu'ils ne font que suivre la pratique juridique actuelle. Nous considérons cette déclaration désinvolte comme un affront pour les policières et les policiers qui travaillent jour après jour pour la sécurité », a déclaré Johanna Bundi Ryser, expliquant l’incompréhension face à ces récentes condamnations. Pour la FSFP, il est simplement trop facile de faire de telles déclarations tranquillement assis derrière son bureau. Les policières et les policiers doivent prendre des décisions immédiates et sont justement formés pour de telles situations. En outre, l'opinion circulant dans certains milieux selon laquelle la FSFP demanderait un blanc-seing pour foncer comme des chauffards est absolument absurde ! Le fait est que c’est la manière de juger des tribunaux qui rend les policières et policiers criminels. « Si la population et la politique partagent cette évaluation, alors les policières et les policiers devraient, à l'avenir, se conformer strictement aux règles de la circulation, au lieu de poursuivre les criminels », a déclaré la présidente de la FSFP.

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Johanna Bundi Ryser
Présidente de la FSFP
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Max Hofmann
Secrétaire général de la FSFP
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2018

09.11.2018: La FSFP ne combat pas la base légale pour la surveillance des assurés, mais pose des questions critiques.

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Lucerne, le 9 novembre 2018

VSPB – Le 25 novembre 2018, le peuple suisse va voter sur la modification du 16 mars 2018 de la loi fédérale sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA). Il s’agit de la base légale pour la surveillance des assurés et la campagne de vote se déroule à toute vitesse. Le Bureau Exécutif de la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP a longuement traité de ce sujet de votation. « De notre analyse il ressort que nous ne combattons pas cette modification de la loi mais que nous posons certaines questions critiques » déclare la présidente de la FSFP Johanna Bundi Ryser. La FSFP s’est penchée sur ces questions lors du lancement officiel de la campagne de vote sur la modification de la loi fédérale sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA) le 21 septembre dernier, lancement auquel la FSFP n’a pas été conviée. « Nous étudierons très attentivement les réglementations et d’une manière critique » souligne la présidente de la FSFP en donnant comme exemple les exigences en matière de formation et de perfectionnement des détectives privés. « Qui va décider de l’équivalence de la formation et des critères à remplir ? »

Les compagnies d’assurance mènent des enquêtes depuis de nombreuses années pour démasquer les fraudeurs. Parmi les mesures utilisées, on peut citer la surveillance exercée par des détectives privés engagés par les assurances. Il convient de préciser que, jusqu'à pas très longtemps, le Tribunal fédéral avait toujours approuvé la procédure existante. Mais la Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg a décidé en 2016 que cette surveillance n’avait pas de base légale en Suisse. Dès lors, les compagnies d’assurance, puis plus tard les offices de l’AI, ont mis fin à leur façon de faire. Mais il a été clairement demandé à ce qu’une base légale soit définie. Le Conseil fédéral et le Parlement se sont immédiatement mis à l’œuvre. Une loi permettant de détecter les abuseurs présumés de l’aide sociale a été adoptée. Elle définit les conditions de la surveillance, y compris les moyens utilisés et sa durée maximale. « Quand on sait combien de temps il faut aux autorités judiciaires pour obtenir certaines modifications, on ne peut que grandement s’étonner de la rapidité de création de la nouvelle base juridique » déclare Johanna Bundi Ryser. Elle entend bien que les forces de poursuite pénale bénéficient de la même célérité, dans un souci d’équité, afin d’obtenir des mesures permettant de mieux lutter contre la criminalité.

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> seulement à partir de 12h00

Johanna Bundi Ryser
Présidente de la FSFP
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Max Hofmann
Secrétaire général de la FSFP
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04.09.2018: La CPS du Conseil des États ne souhaite pas uniformiser les règles en vigueur pour les entreprises de sécurité privées : l’anarchie continue de régner !

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Lucerne, le 4 septembre 2018

FSFP – Pour la FSFP, la décision de la Commission de la politique de sécurité du Conseil des États CPS-CE de ne pas instaurer l’harmonisation des règles du domaine des entreprises de sécurité privées signifie qu’elle ne s’inscrit pas dans une perspective d’avenir. « Il est dommage qu’après si longtemps, les entreprises de sécurité privées n’aient pas encore droit à une réglementation harmonisée », souligne Max Hofmann, Secrétaire général de la FSFP : « Et ce, spécialement au moment où le Conseil des États constate que les cantons sont encore loin de trouver une solution. »

La décision de la CPS du Conseil des États était nette : avec 9 voix contre trois, on ne voulait pas porter préjudice au principe fédéraliste. Le plénum se voit par conséquent proposer de rejeter la motion 17.4101 de Conseiller des États Paul Rechsteiner. Tout comme l’Association des Entreprises suisses de Services de Sécurité (VSSU), la FSFP soutient depuis des années l’adoption de règles uniformes qui clarifieraient la situation et simplifieraient le travail des entreprises concernées. « Nous acceptons bien entendu le principe fédéraliste et la compétence des cantons dans le domaine de la sécurité intérieure, mais dans ce secteur sensible, il devrait être possible d’instaurer les meilleures conditions possibles pour toutes les parties intéressées » déclare Max Hofmann.

« Malheureusement, l'affirmation que contient le communiqué de presse de la CPS-CE – à savoir que l’harmonisation est également possible sans réglementation au niveau fédéral – n'est pas exacte » souligne Max Hofmann, qui en profite pour rappeler que : « Cela a été très clairement prouvé au cours des dernières années et l’enterrement du concordat Küps n’a fait que clouer le cercueil ». Il ne nous reste plus qu’à espérer que le plénum du Conseil des États saisit encore l’opportunité d'exiger malgré tout une règlementation fédérale et donc de ne pas accepter la décision de sa commission.

La motion Seiler Graf est toujours en pipeline
« Mais si, en dépit de nos espoirs, le plénum devait se conformer à l’avis de sa commission, il faudra immédiatement reprendre la motion de Mme Priska Seiler Graf, Conseillère nationale PS, afin d’atteindre notre objectif » déclare Max Hofmann plus avant et poursuit en ajoutant : « Ce dossier n'est pas inconnu à la Co-vice-présidente de l’Intergroupe parlementaire Police et sécurité. En sa qualité de responsable de la sécurité publique de la ville de Kloten, elle sait parfaitement de quoi il en retourne. Les conditions requises pour les entreprises de sécurité privées doivent être fixées une bonne fois pour toute au niveau national », dit Hofmann convaincu et précise : « Cela fait trop longtemps que durent ces incertitudes dans le domaine de la sécurité ! »

Pour de plus amples informations:

Max Hofmann
Secrétaire général de la FSFP
Tél. 076 381 44 64 / Photo (H.P. Blunier)

Conseillère nationale PS, Co-vice-présidente de l'Intergroupe parlementaire Police et sécurité
Tél. 076 571 06 48 / Photo

 

03.09.2018: Un weekend normal de violence contre la police !

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Lucerne, le 3 septembre 2018

VSPB – Le 2 septembre 2018, une gendarme vaudoise a été grièvement blessée à Thoiry / France au terme d’une course poursuite avec des délinquants qui avaient volé une caravane sur le territoire vaudois. La victime souffrant de blessures à la tête et aux membres a été transportée en urgence à l’hôpital universitaire de Genève. Deux suspects ont été interpellés et inculpés de tentative d’homicide par la justice française.

Dans la nuit du 1er au 2 septembre à Berne, des délinquants masqués issus du centre alternatif de la Reitschule s’en sont pris à des policiers bernois à coups de jets de pierres, bouteilles et barres de fer, blessant trois membres des forces de l’ordre.

La Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police (FSFP) tient à transmettre un message de prompt rétablissement à ces policières et policiers qui ont été blessés dans l’exercice de leur fonction.

C’est encore une énième fois et avec autant de consternation que la FSFP a pris connaissance de ces graves et inexcusables faits de violence commis à l’encontre de la gendarme vaudoise et des agents de police bernois. Pour rappel, il ne s’écoule pas une semaine où une policière ou un policier n’est atteint dans sa chair lors d’une intervention.

Aujourd’hui et plus encore demain, c’est l’augmentation des cas graves, mais surtout leur régularité qui devient des plus inquiétante. Chaque seconde, chaque minute, une policière ou un policier met sa vie en danger afin de garantir la sécurité et la paix au profit des citoyens, en se chargeant de présenter à la Justice des suspects de crimes et délits.

En marge de ces tristes évènements, la FSFP rappelle que cela fait depuis 2009 qu’elle a alerté les autorités politiques sur le brûlant dossier des violences contre les fonctionnaires. Deux initiatives parlementaires demandant un durcissement des peines prévues à l’article 285 du Code pénal ont été déposées en 2017 par les conseillers nationaux Bernhard Guhl (PBD) et Marco Romano (PDC). Les membres de la Commission des affaires juridiques du Conseil national se sont réunis en février 2018 et ont voté à 20 voix contre 5 le durcissement de la loi proposée par les deux initiatives parlementaires.

Mais c’est apparemment à nouveau le silence dans ce dossier depuis cette prise de position ! « Il est impératif que nos autorités fédérales assument leurs responsabilités en traitant rapidement ces initiatives » explique Johanna Bundi Ryser, Présidente de la FSFP. « Un policier blessé ou mort ne peut plus assurer la sécurité de nos concitoyens. Nous attendons que l’Etat, en sa qualité d’employeur, fasse tout pour protéger ses collaborateurs de toute forme de violence, mais aussi qu’il punisse avec la plus grande sévérité cette violence faite lâchement à ses représentants » souligne encore Johanna Bundi Ryser.

« Les initiatives doivent être traitées rapidement maintenant, » exhorte Johanna Bundi Ryser.

 

Pour de plus amples informations: :

Johanna Bundi Ryser
Présidente de la FSFP
Tél. 079 609 50 90 / Photo (Rolf Weiss)

Max Hofmann
Secrétaire général de la FSFP
Tél. 076 381 44 64 / Photo (H.P. Blunier)

13.08.2018: Faut-il qu’un policier meure pour que les autorités politiques réagissent ?

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Lucerne, le 13 août 2018

FSFP – Dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 août 2018, un policier de la Brigade Anti-Criminalité a été grièvement blessé alors qu’il intervenait pour une bagarre dans le quartier des Eaux-Vives à Genève. Un individu a violemment frappé à la tête le gendarme qui a lourdement chuté au sol, se fracturant le crâne. La victime a été transportée en urgence à l’hôpital et placée en coma artificiel. L’auteur du coup de poing a été interpellé par la police genevoise.

C’est avec consternation que la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP a pris connaissance de cette lâche et ignoble agression. Le Bureau Exécutif de la FSFP rappelle que les violences contre les fonctionnaires sont en constante augmentation – les délits à l’art. 285 du Code pénal ayant presque doublé depuis 2011 – et qu’il est urgent que les autorités politiques durcissent clairement les peines prévues pour les auteurs de telles infractions.

«De manière générale, nous constatons une très inquiétante hausse de la violence gratuite, je pense en particulier à l‘ignoble agression de cinq jeunes femmes survenue récemment à Genève » déclare Johanna Bundi Ryser, présidente de la FSFP, qui ajoute « la violence contre les représentants de l’ordre est intolérable, mais ce qui est encore plus inacceptable, c’est le manque de courage de nos autorités politiques de renforcer les peines prévues pour les auteurs de violence contre les fonctionnaires. Nous espérons vivement que notre collègue genevois pourra se remettre de son agression avec le moins de séquelles possibles, et que son agresseur sera puni de manière exemplaire ! ».

La FSFP rappelle que cela fait depuis 2009 qu’elle a alerté les autorités politiques sur le brûlant dossier des violences contre les fonctionnaires. Deux initiatives parlementaires demandant un durcissement des peines prévues à l’article 285 du Code pénal ont été déposées en 2016 par les conseillers nationaux Bernhard Guhl (PBD) et Marco Romano (PDC). Les membres de la Commission des affaires juridiques du Conseil national se sont réunis en février 2018 et ont voté à 20 voix contre 5 le durcissement de la loi proposée par les deux initiatives parlementaires. Mais c’est apparemment à nouveau le silence dans ce dossier depuis cette prise de position ! « Il est impératif que nos autorités fédérales assument leurs responsabilités en traitant rapidement ces initiatives. Un policier blessé ou mort ne peut plus assurer la sécurité de nos concitoyens. Nous attendons que l’Etat, en sa qualité d’employeur, fasse tout pour protéger ses collaborateurs de toute forme de violence, mais aussi qu’il punisse avec la plus grande sévérité cette violence faite lâchement à ses représentants» souligne encore Johanna Bundi Ryser.

Pour de plus amples informations:

Johanna Bundi Ryser
Présidente de la FSFP
Tél. 079 609 50 90 / Photo (Rolf Weiss)

Emmanuel Fivaz
Vice-président de la FSFP
Tél. 079 796 33 89 / Photo (E. Ammon)

28.06.2018: Ensemble pour une sécurité saine

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Lucerne, le 28 juin 2018

VSPB – Les 28 et 29 juin, environ 250 policiers de toute la Suisse se sont réunis pour la 94e Assemblée des délégués de la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP. Sa présidente, Johanna Bundi Ryser, a été réélue à l’unanimité pour un nouveau mandat. Autre élection du premier jour, le Tessinois Michele Sussigan et le Soleurois Roger Huber ont été choisis comme nouveaux membres du Bureau Exécutif. Lors de la journée thématique du 29 juin, les délégués ont échangé leurs points de vue avec des personnalités éminentes et avec des invités provenant des milieux de la police et du monde politique à propos de la prévention du stress.

Lors de cette journée thématique, la FSFP a également été encouragée à poursuivre sur sa lancée dans le domaine de la prévention du stress. Mais pour cela, il faut une initiative conjointe des policiers, des corps de police et du syndicat professionnel. Afin de résumer et de rendre clair ce sujet, la présidente de la FSFP, Johanna Bundi Ryser, a présenté un schéma intitulé «Ensemble pour une sécurité saine». «Selon nous, ce dessin définit les trois acteurs clés qui doivent s’attaquer à ce problème de santé: le policier et la policière, l’employeur et la FSFP», souligne la présidente de la FSFP qui martèle: «Chacun doit être conscient de ses responsabilités et de ses devoirs.»

Pour les policiers, cela signifie qu’ils prennent conscience des effets du stress et en tirent les conséquences. L’employeur doit être conscient de son devoir de sollicitude et s’interroger sur ses qualités dans la conduite du personnel. La FSFP doit suggérer des moyens d’intégrer le sujet dans l’éducation et la formation des policiers et éventuellement lancer ses propres propositions pour les membres. «Nous ferons notre part et nous vous guiderons au travers de suggestions, d’idées, d’informations et d’objectifs à atteindre», a déclaré la présidente de la FSFP, Johanna Bundi Ryser, aux délégués.

La FSFP prend la prévention du stress très au sérieux et exhorte tout le monde à s’en préoccuper car il s’agit de la santé de ceux qui travaillent quotidiennement pour la sécurité dans notre pays. Enfin, les policiers exigent de bénéficier de l’estime de leurs employeurs comme des politiciens qu’ils jugent méritée.

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Johanna Bundi Ryser
Présidente de la FSFP
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Max Hofmann
Secrétaire général de la FSFP
Tél. 076 381 44 64 / Photo (H.P. Blunier)

11.05.2018: Enfin intervenir et jouer cartes sur table - politicien réveille-toi!

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Lucerne, le 11 mai 2018

FSFP – « Après les attaques de ces derniers jours - notamment par des supporters de football - il est grand temps de prendre des sanctions qui veulent dire quelque chose » exige la présidente de la FSFP, Johanna Bundi Ryser, qui demande : « De toute évidence, le report de séance proposé par le Conseil fédéral n'apporte rien ! Est-ce qu'un policier doit d'abord mourir pour que l’on décide enfin d’ôter les lunettes roses ? »

Hier, devant le stade de Rapperswil-Jona, deux policiers ont été blessés par un pétard. Après le match entre le FC Rapperswil-Jona et le FC Aarau, les supporters ont tiré avec des balles sur deux agents. Résultat: ils ont souffert d'une forte commotion, l'un d'eux a même subi une brûlure de la grosseur d'un poing et a dû aller à l'hôpital. Mercredi soir, deux policiers de la police de la ville de Zurich ont été attaqués par plusieurs personnes. De présumés supporters de football sont sortis en courant du local du FC Grasshoppers et se sont précipités sur un policier. Celui-ci a tenté de se défendre au moyen d’un spray mais il est tombé. Une fois à terre, il a été roué de coups de poing et de pied. Son collègue a aussi sprayé les agresseurs et a réussi à s’enfuir. Notre collègue souffre de blessures à la tête et de contusions sur tout le corps et a dû être hospitalisé.

Explication complète exigée
« Nous souhaitons à nos collègues un prompt rétablissement et nous exigeons une explication complète » explique Johanna Bundi Ryser. S’ajoutent aussi les incidents de la semaine dernière dans le train spécial des fans du GC de Lausanne à Zurich. Les collègues de la police des transports ont dû se retrancher dans le dernier wagon et – grâce au freinage d'urgence – se mettre en sécurité. « La brutalité augmente, on prononce des peines pécuniaires en général avec sursis, autant dire rien », commente la présidente de la FSFP. On doit obliger les clubs et la Ligue de football à faire leur devoir car ils bénéficient de la sécurité fournie par la police. C'est pourquoi les dirigeants du monde du football doivent enfin se préoccuper de la violence et s'en distancer publiquement !

Les policiers en ont définitivement marre !

Les statistiques de la criminalité présentées en mars dernier ont montré clairement que la violence et les menaces contre les autorités et les fonctionnaires ont massivement augmenté. Cela reste une attaque contre l'Etat. « Les policières et les policiers qui quotidiennement sont prêts à mettre en jeu leur vie pour la sécurité des citoyens ne comprennent pas que le Conseil fédéral – à propos de l’aggravation de la sanction - minimise les attaques contre la police et renonce à une peine de prison », dénonce Johanna Bundi Ryser horrifiée.

« Cesser enfin de ne faire que d'en parler, mais agir ! »
Les policiers font du bon travail et demandent d’avoir enfin un soutien politique. C'est pourquoi la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP exige que les motions des conseillers nationaux Marco Romano (PDC) et Bernhard Guhl (PBD) ainsi que l'initiative du canton de Berne soient traitées rapidement. « Maintenant, nous devons cesser de faire des belles phrases mais enfin agir et jouer cartes sur table. C'est alors seulement que nous pourrons protéger ceux qui assurent la sécurité tous les jours », a déclaré la présidente de la FSFP.

 

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Johanna Bundi Ryser
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Max Hofmann
Secrétaire général de la FSFP
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06.04.2018: La FSFP soutient la proposition du Conseil fédéral

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Lucerne, le 6 avril 2018

FSFP – Le 5 avril 2018, les organisations favorables à la nouvelle loi sur les armes ont organisé une conférence de presse. Le secrétaire général de la FSFP, Max Hofmann, y a participé en tant que représentant de la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP. La couverture médiatique donne l'impression que la FSFP réclame une version plus stricte du projet de loi du Conseil fédéral. Ce n'est pas vrai !

La FSFP réclame depuis de nombreuses années un registre national des armes. Nous l'avons rappelé aux médias comme nous l’avions déjà fait lors de diverses consultations. En plus de la protection de la population, il s'agit de protéger les policiers qui assurent la sécurité quotidienne.

La FSFP considère que la proposition du Conseil fédéral concernant les directives de l'UE sur les armes est une bonne solution, réaliste et réalisable. La mise en oeuvre du projet de loi du Conseil fédéral ne compromet pas l'accord Schengen-Dublin qui est très important pour la police et pour la sécurité.

Les policières et les policiers ont toujours plus de missions où il peut y avoir implication d’armes. Pour cette raison, la FSFP demande depuis des années la constitution d’un registre central complet et utilisable de toutes les armes à feu.

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Max Hofmann
Secrétaire général de la FSFP
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05.04.2018: Qui se soucie des policiers blessés ?

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Lucerne, le 5 avril 2018 /  Avis sur les statistiques policières de la criminalité 2017

 

FSFP – Le 26 mars, les statistiques policières de la criminalité 2017 ont été présentées. Il a été annoncé avec joie partout que le nombre de crimes et de délits en Suisse a diminué de 6,1 % au cours de la dernière année. C’est la valeur la plus faible depuis la publication des statistiques en 2009. « Que pour la première fois, à la rubrique violence et la menace contre les autorités et les fonctionnaires, on enregistre plus de 3’000 cas, ne semble être intéressant pour personne. » relève Max Hofmann, secrétaire général de la FSFP. Il est choqué et demande : « Faut-il attendre qu’un collègue meurt pour qu’il se passe enfin quelque chose ? »

 La Suisse est un pays sûr. Selon les statistiques policières, le taux de criminalité a diminué en 2017. Ce n'est pas le cas si l’on se réfère à l'article 285 du Code pénal suisse (CPS). La violence et les menaces contre les autorités et les fonctionnaires ont augmenté de plus de 12% pour atteindre 3’102 cas. Cela équivaut à plus de huit infractions par jour. « Presque tous les jours, l'Etat est attaqué et rien ne se passe ! », souligne Max Hofmann, secrétaire général de la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP. Il accuse le Conseil fédéral d'avoir traité avec légèreté les conclusions sur l'harmonisation et l’aggravation des sanctions en la matière du CPS : « Il n’y a pas besoin d'attendre près de 10 ans pour comprendre que quelque chose ne fonctionne pas et que notre code pénal n'est plus à jour. »

La pression parlementaire est palpable
« Nous espérons vraiment que le Parlement augmente la pression et qu'il agisse enfin », déclare Max Hofmann après la décision prometteuse de la Commission des affaires juridiques du Conseil national en février 2017. « La grande majorité des commissaires ont clairement appuyé trois initiatives novatrices appelant à des peines plus sévères pour les auteurs de violence contre les policiers. » Par 20 voix contre 5, les membres de la Commission ont adopté les deux initiatives parlementaires identiques des Conseils nationaux Marco Romano (PDC) et Bernhard Guhl (PBD). En outre, l'initiative cantonal de Berne a été approuvée par 20 voix, 4 contre et une abstention. « Cette décision claire des commissaires est enfin un signe que le Parlement est sérieux dans la protection de ceux qui assurent la sécurité quotidienne des citoyens » a déclaré le secrétaire général de la FSFP, qui souligne : « Nous attendons également cet appui de la Commission sœur du Conseil des Etats, et plus tard des 2 Chambres lors du traitement en plenum de ces motions ».

 

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Max Hofmann
Secrétaire général de la FSFP
Tél. 076 381 44 64 / Photo (H.P. Blunier)

24.02.2018: La commission juridique du Conseil national veut mieux protéger les membres des forces de police

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Lucerne, le 24 février 2018

FSFP – Hier, la commission des affaires juridiques du Conseil national a clairement appuyé trois initiatives décisives appelant à aggraver les peines en cas de violence contre les forces de police. « Nous sommes heureux que les membres de la Commission aient vu qu’il était grand temps d’agir » déclare avec satisfaction la présidente de la FSFP Johanna Bundi Ryser, qui a ajouté : « nous apprécions grandement ce soutien aux policières et aux policiers. »

Pendant leur travail, ils sont de plus en plus souvent victimes de violence et de menaces. Que ce soit le fait de criminels, de manifestants violents, de hooligans, d’émeutiers ivres ou simplement de citoyens mécontents, il arrive de plus en plus fréquemment que des policières ou des policiers finissent à l’hôpital après un engagement. En novembre 2009 déjà, la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP avait adressé aux Chambres fédérales une pétition «Stop à la violence contre la police». Durant ces dernières années, plusieurs initiatives parlementaires et cantonales ont été déposées pour améliorer la protection des policiers.

Hier, 3 initiatives visant à mieux protéger les membres des corps de police ont été discutées au sein de la commission des affaires juridiques du Conseil national. Les commissaires ont décidé que la discussion sur l’aggravation des peines pour violence et menaces contre les autorités et les fonctionnaires (art. 285 CPS) doit être menée. Par 20 voix contre 5, ils ont adopté les 2 initiatives parlementaires (identiques) déposées par les conseillers nationaux Marco ROMANO (PDC) et Bernhard GUHL (PBD). De plus, l’initiative cantonale présentée par Berne a été approuvée par 20 voix, 4 contre et 1 abstention. « Cette décision des commissaires est un signe que le Parlement prend au sérieux la protection de ceux et celles qui assurent la sécurité au quotidien » a déclaré la présidente de la FSFP qui a précisé : « nous attendons cet appui également lors des discussions dans les 2 chambres du Parlement ».

Pour de plus amples informations:

Johanna Bundi Ryser
Présidente de la FSFP
Tél. 079 609 50 90 / Photo (Rolf Weiss)

Max Hofmann
Secrétaire général de la FSFP
Tél. 076 381 44 64 / Photo (H.P. Blunier)

2017

02.11.2017: Policier percuté par un conducteur de scooter et blessé

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Lucerne, le 2 novembre 2017

FSFP – Hier, à Hauterive NE, un policier a été délibérément renversé par un scootériste et a dû être conduit à l'hôpital avec des blessures à la jambe. Une procédure a été engagée contre le fautif qui circulait sans être au bénéfice d’un permis de conduire et sur un scooter volé. « Cet acte est totalement inacceptable et doit être puni avec la plus grande sévérité », demande Johanna Bundi Ryser, présidente de la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP, qui souhaite un prompt rétablissement au collègue blessé.

Les faits : hier, une patrouille de la police neuchâteloise a dû fermer une rue à Hauterive à la suite d’une fuite d'eau. Un scootériste a ignoré cet ordre et a accéléré pour forcer le passage. Un policier a tenté de l’arrêter mais il a été renversé et blessé aux jambes. Le conducteur était sans permis de conduire et avec un scooter volé. Il a pu être interpellé sur place. Le policier a dû être emmené à l'hôpital en ambulance. Il est en arrêt de travail. « Cet incident montre une fois de plus que les sanctions en vigueur ne sont pas suffisamment dissuasives », affirme la présidente de la FSFP, en exigeant : « il est grand temps que l’on accélère la procédure et que les propositions présentées au Parlement soient enfin traitées. »

Il y a déjà un an, plusieurs initiatives parlementaires et cantonales ont été déposées pour améliorer la protection des policiers. La FSFP voit une grande chance de réussite, avec un soutien politique unanime, à propos des deux initiatives parlementaires des conseillers nationaux Marco Romano (PDC) et Bernhard Guhl (PBD). Les 2 textes demandent en termes identiques une peine d'emprisonnement minimale de trois jours lors de violence contre les policiers et les fonctionnaires. De plus, les tribunaux devraient avoir la possibilité de doubler la peine en cas de récidive qualifiée. « Le temps passe et ces initiatives doivent être traitées rapidement maintenant, » exhorte Johanna Bundi Ryser.

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24.08.2017: Des pierres et des pétards contre la police - quatre policiers blessés !

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Lucerne, 24 août 2017

FSFP – Hier, 4 policiers ont été blessés par jets de pierres à Bâle, lors d’un rassemblement non autorisé, et l’un d’entre eux a même dû être soigné à l’hôpital. « Encore une fois, les limites ont été clairement dépassées », explique Johanna Bundi Ryser, présidente de la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP. Elle exige une réaction rapide de la part du monde politique : « L'année dernière, plusieurs initiatives visant à aggraver les peines en cas de violence et de menaces contre les autorités et les fonctionnaires ont été déposées. Elles doivent être traitées en priorité et indépendamment d’un ordre du jour à fixer ! »

Comme il y a quelque temps à Berne, la manifestation s’est déclenchée suite à une procédure d’expulsion d’une maison. A Bâle, environ 200 personnes se sont rassemblées dans la soirée et ont défilé, sans autorisation, dans la ville. Sur leur chemin, les émeutiers ont tiré des pétards et ont allumé des feux d’artifice et d’autres engins pyrotechniques. Face à la police, ils ont érigé un barrage routier et ont lancé des cailloux, des pétards et d’autres objets incendiaires contre les forces de l’ordre. En plus de policiers blessés, il faut compter aussi avec d’importants dégâts matériels. 7 personnes ont été interpellées. Elles ont fait l’objet d’un contrôle d’identité avant d’être relâchées, sans suite. « Les auteurs ont pu quitter les lieux sans difficulté alors que pour un de nos collègues, c’est le chemin de l’hôpital qu’il a dû prendre » souligne la présidente de la FSFP.

Ces dernières semaines, il y a eu plusieurs attaques, dont certaines très violentes, contre les forces de l’ordre. C’est ainsi que plusieurs policiers ont été attaqués et blessés lors d’arrestations à Zurich. « Cela ne peut tout simplement pas être accepté. Celui qui ne réagit pas maintenant se solidarise avec les auteurs » explique Johanna Bundi Ryser qui poursuit : « si des gens trouvent normal que les agents de police soient blessés, alors nous devons réagir fortement ». La FSFP voit une grande chance de réussite, avec un soutien politique unanime, à propos des deux initiatives parlementaires des conseillers nationaux Marco Romano (PDC) et Bernhard Guhl (PBD). Les 2 textes demandent en termes identiques une peine d'emprisonnement minimale de trois jours lors de violence contre les fonctionnaires. De plus, les tribunaux devraient avoir la possibilité de doubler la peine en cas de récidive qualifiée. « Le temps passe et ces initiatives doivent être traitées rapidement maintenant, » exhorte Johanna Bundi Ryser.

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07.06.2017: La FSFP salue l’interdiction des pointeurs laser dangereux

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Lucerne, le 7 juin 2017

FSFP – Ces derniers temps, des policières et policiers, des pilotes, des conducteurs de tram et des collaborateurs des services d’urgence ont été régulièrement blessés par des attaques au laser. La Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP a toujours exigé que la possession, et non pas seulement l’acquisition, de pointeurs laser soient interdites en Suisse. Après le Conseil des États en mars dernier, le Conseil national a adopté aujourd’hui la Loi fédérale sur la protection contre les dangers liés au rayonnement non ionisant et au son. « Nous sommes très heureux et soulagés d’apprendre que la détention de ces armes va enfin être interdite », déclare la présidente de la FSFP Johanna Bundi Ryser.

L’exposition à ces rayons laser peut avoir des conséquences dramatiques pour les yeux des personnes visées. La rétine peut en effet mettre plusieurs années à se régénérer. Les dommages sont mêmes parfois irréversibles et il est même possible d’en devenir aveugle. « Pour nous, il s’agit bien d’armes », déclare Johanna Bundi Ryser, qui affirme : « Les attaques au laser ont massivement augmentées, au même titre que la violence globale contre la police. Ceci est inacceptable, car des policières et policiers blessés ne peuvent plus assurer la sécurité de nos concitoyens. » C’est la raison pour laquelle la FSFP remercie tous les Conseillers nationaux et Conseillers aux États pour leur décision claire en faveur de la protection des policières et policiers suisses.

 

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27.02.2017: « Celui qui ne réagit pas est complice des auteurs ! »

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Lucerne, le 27 février 2017

FSFP – Le Le week-end dernier, une véritable vague de violence a déferlé sur les policiers partout en Suisse. Dans les environs de la Reitschule de Berne, il y a eu de violents combats de rue et dix policiers ont été blessés. A Bâle et à Monthey (VS) également, des agents de police ont été attaqués. A Monthey en particulier, un policier de proximité a dû être amené d’urgence à l’hôpital en raison de graves blessures. « Ce fut un week-end noir pour les agents de police » annonce Johanna Bundi Ryser, président de la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP. Elle ajoute : « on ne peut simplement pas tolérer cela. Celui qui ne réagit pas maintenant devient complice des auteurs ! »

Outre les émeutes autour de la Reitschule de Berne, il y a également eu dans d'autres parties de la Suisse des excès inacceptables de violence contre les agents de police. Dans la nuit de dimanche, la police cantonale de Bâle a dû intervenir en ville lors de plusieurs confrontations violentes. Une policière et un policier ont été blessés. A Monthey (VS), lors du Carnaval, un quinzaine de personnes ont attaqué les forces de l’ordre. Un agent de police a été blessé par des éclats de verre au visage et a dû passer la nuit à l'hôpital. Heureusement, il est maintenant hors de danger. « Nous souhaitons à tous les policiers blessés un prompt rétablissement », a déclaré la présidente de la FSFP Johanna Bundi Ryser qui souligne : « Ces attaques le démontrent clairement : les sanctions actuellement en vigueur ne dissuadent en rien les auteurs. Il est grand temps d’adopter une ligne plus sévère. »

Les politiciens veulent et doivent agir
Ces derniers mois, un certain nombre d'initiatives politiques ont été soumises en vue de punir la violence et les menaces contre les autorités et les fonctionnaires plus sévèrement. Ce que la FSFP exigeait déjà en 2009 par une pétition semble maintenant enfin être arrivé dans les mains des politiciens.

« Maintenant on va voir si le monde politique était sérieux ou s’il s’agissait juste de poudre aux yeux » dit la présidente de la FSFP en ce qui concerne les interventions de plusieurs politiciens qui, publiquement, ont condamné les incidents de Berne de ces derniers jours. La FSFP voit une grande chance de réussite pour deux initiatives parlementaires des conseils nationaux Marco Romano (PDC) et Bernhard Guhl (PBD). Les initiatives libellées à l’identique demandent une peine de 3 jours de détention au moins contre les responsables. En outre, les tribunaux devraient avoir la possibilité de doubler la sanction maximale pour cas de récidive. « Nous sommes convaincus que ces aggravations sont sensées et trouveront l’appui d’une majorité », affirme Johanna Bundi Ryser qui précise : « Or, ces motions doivent être immédiatement mises à l’ordre et traitées à la suite. »

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23.02.2017: La brutalité des attaques est totalement inacceptable

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Lucerne, le 23 février 2017

FSFP – Le 22 février, la police cantonale de Berne a dû évacuer un bâtiment squatté. Les policiers ont été délibérément visés par des lancers d’objets divers et de feux d’artifice. 5 policiers ont été blessés et ont dû voir un médecin. Dans deux cas, il y a suspicion de traumatisme de l’ouïe. « La brutalité avec laquelle les squatters ont attaqué les policiers est absolument inacceptable » dit Johanna Bundi Ryser, présidente de la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP. Et de renchérir : « Il semble que les squatters ont minutieusement préparé leurs attaques. Dès lors, ils doivent être punis en conséquence ! »

Et si cela ne suffisait pas encore, à Berne, dans la soirée du même jour, environ 300 personnes pour la plupart masquées, parties de la Reitschule en direction de la Länggassstrasse ont commis des dégâts matériels importants.

Si les politiciens veulent agir, c’est maintenant !
La présidente de la FSFP est convaincue que ces graves incidents encourageront le monde politique à suivre la voie tracée. En effet, début septembre 2016, le parlement cantonal bernois a chargé son Conseil d’Etat de présenter une initiative cantonale au gouvernement fédéral pour punir plus sévèrement la violence et les menaces contre les autorités et les fonctionnaires. En décembre dernier, il y a encore eu deux initiatives parlementaires des conseillers nationaux Marco Romano (PDC) et Bernhard Guhl (PBD) qui exigent des peines minimales claires. « Après les dernières attaques, on peut dire que ceux qui s’opposent à ce renforcement ferment les yeux face à un grave problème » souligne Johanna Bundi Ryser. Elle précise encore : « les agents de police blessés ne peuvent plus assurer la sécurité, la mission se reporte sur leurs collègues, voire ne peut plus être assurée. »

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19.01.2017: «Il faut enfin fixer des standards minimaux pour les engagements IKAPOL»

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Lucerne, le 19 janvier 2017

FSFP – La semaine dernière, 300 policières et policiers se sont rendus à Genève. Ils étaient appelés à soutenir leurs collègues genevois à l'occasion de la visite du président chinois et des négociations sur Chypre. «Les conditions de vie qu'ils ont connues à cette occasion ont été tout simplement inacceptables», affirme Johanna Bundi Ryser, présidente de la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP, qui demande également: «Il faut enfin que des standards minimaux unifiés soient définis pour ces engagements, en ce qui concerne le logement, la nourriture et les temps de repos indispensables, comme c'est le cas en Allemagne et en France!»

Pour des événements importants prévisibles, les corps de police demandent aux autres cantons de leur apporter le soutien de policières et de policiers supplémentaires. C'était le cas la semaine dernière à Genève, où 300 fonctionnaires de police additionnels ont été appelés en renfort pour la visite d'État du président chinois et les négociations sur Chypre. Ils ont été logés dans des abris de protection civile dépourvus de chauffage et d'eau chaude, et sans aucune protection de leur sphère privée. En outre, une centaine d'entre eux environ ont été victimes d'une intoxication alimentaire.

Les engagements intercantonaux de ce type sont régis par l'accord IKAPOL, qui en règle les compétences, l'organisation et l'indemnisation. Il y manque toutefois des standards minimaux relatifs aux conditions d'hébergement et autres aspects sociaux. «Nous avons demandé en 2010 déjà que ces points importants soient traités», déclare la présidente Johanna Bundi Ryser, qui insiste: «Cet incident de Genève devrait maintenant susciter la réflexion des commandants de police.»

En 2008, après le Championnat d'Europe de football, un groupe de travail de la FSFP a établi une liste concrète des exigences minimales applicables à ces engagements. Les policières et policiers y demandaient que la distance maximale aux sites d'engagement ne dépasse pas 30 minutes environ, que le logement en dortoirs dans des abris de protection civile souterrains soit évité au profit de chambres fermées avec des lits de qualité dotés de draps, oreillers et duvets. «Ces standards minimaux permettraient aux policières et policiers de se reposer correctement avant de reprendre leur service», explique Johanna Bundi Ryser, en ajoutant: «Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons accomplir notre tâche principale et veiller à la sécurité.»

Pour éviter que des incidents tels que celui de Genève ne se reproduisent, la FSFP abordera à nouveau cette question avec les commandants de police. «Ce que nos collègues d'Allemagne et de France ont obtenu doit être possible en Suisse également», affirme la présidente de la FSFP avec conviction. Dans ces deux pays, les organes directeurs de la police ont introduit les standards minimaux correspondants, en accord avec les syndicats concernés.

 

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11.01.2017: Les entreprises de sécurité privées doivent enfin être soumises à une réglementation unifiée!

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Lucerne, le 11 janvier 2017

FSFP – La Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police FSFP a pris acte avec déception de la décision de la Conférence des directrices et directeurs des départements cantonaux de justice et police (CCDJP), qui déclare ne pas pouvoir introduire le Concordat sur les prestations de sécurité effectuées par des personnes privées (CPSP). «Il est regrettable qu'après une si longue période, les entreprises de sécurité privées ne puissent toujours pas s'appuyer sur une réglementation unifiée», déplore Max Hofmann, Secrétaire général de la FSFP, qui insiste: «Il faut maintenant absolument introduire une telle réglementation au niveau fédéral.»

Comme l'Association des entreprises suisses de services de sécurité (VSSU), la FSFP soutient depuis des années l'introduction d'une réglementation nationale unique, susceptible d'apporter de la clarté et de simplifier le travail des entreprises concernées. «Nous admettons naturellement les conceptions fédéralistes et les compétences des cantons dans le domaine de la sécurité intérieure. Mais il devrait être possible d'imposer au secteur sensible de la sécurité privée les meilleures conditions possibles pour le bien de tous ses acteurs», affirme Max Hofmann.

La motion Seiler Graf doit déboucher sur une solution fédérale
«La Confédération doit maintenant enfin traiter ce problème», affirme Max Hofmann, qui ajoute: «Il faut que la Confédération adopte immédiatement la motion de la Conseillère nationale PS Priska Seiler Graf et initie les actions nécessaires à sa mise en œuvre.» La co-vice-présidente de l'Intergroupe parlementaire Police et sécurité connaît bien ce dossier. En qualité de responsable de la sécurité de la Ville de Kloten, Priska Seiler Graf l’a clairement défini dans sa motion: la fourniture de prestations de sécurité par des personnes privées doit enfin être réglementée sur le plan fédéral. «Pour que les choses deviennent définitivement claires, chacun doit désormais percevoir cette motion comme une véritable chance de solution et participer à sa mise en œuvre», déclare Max Hofmann avec conviction, en précisant encore : «Cela fait trop longtemps que la zone grise qui caractérise ce domaine est néfaste pour la sécurité.»

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Max Hofmann
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Priska Seiler Graf
Conseillère nationale PS, Co-vice-présidente de l'Intergroupe parlementaire Police et sécurité
Tél. 076 571 06 48 / Photo

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